Les accouchements sans intervention médicale sont désormais minoritaires en occident. Nous sommes à l’ère du contrôle et de l’efficacité. Pourtant, certaines choses gagnent à ne pas être trop brusquées. La naissance pourrait-elle être de celles-là?
Le jour de la naissance de leur enfant, les parents auront la possibilité de faire des choix. Mais pour choisir, encore faut-il connaître les options qui s’offrent à nous.
Lorsqu’on offre à une femme de provoquer artificiellement son accouchement, lui précise-t-on que ses contractions seront probablement plus douloureuses, plus intenses, plus rapprochées? Que cela pourrait mener naturellement vers la péridurale. Qu’une fois anesthésiée, parfois, le temps de travail augmente. Que les accouchements se terminent plus souvent par l’utilisation de forceps et de ventouse. Cette femme sait-elle qu’elle risque davantage de vivre une césarienne ou une hémorragie post-partum? Est-elle au courant qu’à sa naissance, son bébés pourrait être plus somnolent et éprouver davantage de difficulté à téter?
Comment diminuer nos chances qu’une première intervention médicale ne mène à une deuxième, puis une troisième? Certaines interventions sont nécessaires et bénéfiques. D’autres mènent vers une escalade… et une diminution du niveau de confiance de la mère en ses capacités de mettre au monde son enfant.
Notre époque et notre situation géographique nous offrent les conditions d’accouchement les plus sécuritaires qui soient. Toutefois, à trop vouloir éviter le pire, n’en sommes-nous pas venu à passer parfois à côté du meilleur?
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